Le Technopôle Angus et la Caisse d’économie solidaire Desjardins inaugurent une œuvre du sculpteur Roger Langevin

Cette œuvre permanente de plus de 17 mètres de longueur et 2 mètres de hauteur se compose de cinq duos d’êtres humains qui interagissent de manière dialogique et positive sur ou autour d’un banc, dans une diversité de postures et d’interactions.

Par leur thématique commune et leur disposition longitudinale, ces scènes de vie apparaissent rattachées les unes aux autres comme le sont les wagons d’un même convoi. Ainsi, l’œuvre acquise par la Société de développement Angus et la Caisse d’économie solidaire Desjardins constitue à la fois un clin d’œil à l’histoire des Shops Angus, vouées à la production de matériel roulant ferroviaire, et une affirmation de la fonction d’utilité sociale du Technopôle et des valeurs humanistes qui animent cet écoquartier qui célèbre ses 25 ans.

Dans un monde de plus en plus déterminé par les nouvelles technologies, la profondeur de relations humaines positives et la solidité du tissu social apparaissent essentielles pour se prémunir contre certains phénomènes d’isolement et d’anxiété. Pour en faire un sujet sculptural ouvert et intergénérationnel, le sculpteur, à qui l’on doit entre autres les monuments en hommage à Félix Leclerc au parc La Fontaine et à Dany Laferrière à la Grande Bibliothèque, a cherché à capter l’instantanéité d’échanges ayant lieu entre deux personnes, cela sans tomber dans l’anecdote, afin de traduire à travers une gestuelle contemporaine l’essence des relations humaines

« Plus encore que dans la majorité de mes réalisations antérieures dit-il, je pense avoir atteint dans cette œuvre sérielle un sommet sur le plan de l’expression et de l’intériorité des personnages. De plus, l’intégration de l’œuvre à son environnement m’apparaît ici optimale, les deux caniveaux parallèles sur lesquels elle prend place renforçant la référence aux rails de chemins de fer, sans oublier l’effet-miroir du long mur vitré de l’édifice adjacent, qui permet de la voir sous différents angles d’un seul coup d’œil ».

Pour Christian Yaccarini, président et chef de la direction de la Société de développement Angus, « cet aménagement sculptural rappelle la transition entre le passé industriel du site et ce qu’il est devenu aujourd’hui, un véritable milieu de vie ouvert à la communauté. L’installation de cet œuvre sur la Place Léopold Beaulieu est aussi un hommage à la personnalité et à la vision de Léopold Beaulieu, partenaire de la première heure d’Angus. En plus d’être un financier socialement engagé, Léopold Beaulieu est un penseur, un homme porté par le dialogue et par un idéal de coopération ayant à cœur le bien-être de la communauté, ce que reflète avec beaucoup de sensibilité et de simplicité cette œuvre monumentale. »

Les multiples dimensions que revêt cet ajout au patrimoine d’Angus ajoute une dimension chère à Marc Picard, directeur général de la Caisse d’économie solidaire Desjardins. « L’œuvre “Train de vies”, enrichit la connotation économique de cette expression en exprimant la valeur d’interdépendance propre à l’existence et les aspirations de toute la collectivité. Cette œuvre de Langevin traduit aussi l’ambition démocratique des organisations de l’économie sociale et de la finance solidaire. Avec cette acquisition, il y a donc quelque chose de notre histoire récente qui se perpétue ici et qui m’apparaît, pour les différents publics du Technopôle, tout aussi significative. »